Les Pays-bas



Le point faible :

-La possession de balle : Parfois les néerlandais subissent un peu trop le jeu, ce qui peut s’expliquer par leur formation en 5-3-2 avec des arrières parfois un peu timides et qui avancent peu en attaque, ne permettant pas d’exploiter totalement la largeur du terrain pour garder la balle, et leur défense n’étant pas à toute épreuve  (ils ont quand même pris 2 buts contre l’Australie dont cette volée merveilleuse, Australie qui est loin d’avoir la plus grande attaque du monde…),


cela peut leur jouer des tours.
D’autant plus que dans ce système, l’équipe récupère souvent le ballon assez bas, ce qui laisse moins de place à l’erreur, or on le sait, la victoire se joue sur des détails.
Demandez à Roberto Carlos ce qu’il en pense.


-Le mental : il n’a pas vraiment été testé jusque là, mais on mettrai bien une petite piécette pour dire que mener au score dans la phase à élimination directe, nos amis hollandais auront sûrement du mal à réagir comme une équipe solide.
Bien sûr, ceci est d’autant plus vrai qu’on s’approche de la fin du match. Être mené en première mi-temps, c’est pas une grosse épreuve en soi pour le mental.

Nos solutions :

-Des arrières qui prennent les devants et offrent un maximum de solutions, beaucoup de mouvements au milieu et devant, permettrait une bonne conservation de balle, bien que cela puisse laisser des traces physiquement.

-Si vous arrivez en coupe du monde et que vous n’êtes pas capable de réagir en équipe dans un sport d’équipe, a priori on ne peut rien faire pour vous. À part vous réorienter peut-être.

Les points forts :

-Les attaquants : Robben et Van Persie devant, avec Sneijder en soutien, c’est du lourd (même si on n’est pas fan du premier cité). On l’a vu contre l’Espagne, il n’a pas fallu 12 occasions pour que ça rentre, ils ont jusque là été très réaliste, ce qu’on attends d’eux.
Bien qu’il soit difficile de tenir toute la compétition en marquant coup sur coup, ceux-là sont en confiance et ont assez d’expérience pour garder leur sang froid face au but.

-La projection vers l’avant : dès qu’ils récupèrent la balle, les Pays-Bas, fidèles à leurs traditions, basculent très vite de la face défensive à la face offensive. En quelques passes on arrive dans les 30 mètres adverses, ce qui donne lieu à de formidables contre-attaques, très dangereuses, de la part de cette équipe.
Salut Ramos.


-Le coach : Louis Van Gaal est un coach intelligent, puisqu’il l’a prouvé en revoyant son schéma tactique habituel avant la coupe du monde après la blessure de certains de ces joueurs cadres, Strootman et Van der Vaart notamment, pour passer du 4-3-3 habituel chez les hollandais à son 5-3-2.
C’est ce qu’on demande à un coach, tirer le meilleur de son équipe, et Van Gaal s’en est donné les moyens.
Par ailleurs, son expérience en coupe du monde et au plus haut niveau seront bien sûr un avantage considérable pour la suite de la compétition.

Le point d’équilibre :

-Arjen Robben : aussi bon soit-il, il possède l’égoïsme forcené de l’attaquant qui veut absolument marquer, et même plus. En fait, Robben cumule probablement l’égoïsme de toute l’équipe pour ses coéquipiers, voire même celui de la nation toute entière.
Du coup, dans un moment crucial, il est capable de tuer le match, dans le mauvais sens du terme (du moins pour les hollandais).
Parce que sur une action, entre tirer au but et la passer à son coéquipier démarqué, il risque de ne pas faire la passe, tirer, rater, et tuer le réalisme de l’équipe, trop égoïste qu’il est.
Des fois il marque, ça passe. S’il rate et que l’équipe perd, ça passe aussi.
Mais dans une occasion à la 70e minute alors que les Oranjes sont menés 1-0… Allez savoir.

Conclusion :  
Une équipe d’expérience et de qualité qui joue sur ses forces, mais qui devra, pour l’emporter, veiller à garder sa cohésion et éviter toute erreur individuelle possible, car celle-ci risquerait très fortement de ne pas être compensée par la solidarité du groupe.

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