Les points faibles :
-Pas de base de relance : Le Brésil joue avec deux
milieux récupérateurs, Paulinho et Luis Gustavo, qui, s’ils apportent
défensivement, ne sont pas de très bon relanceurs.
Certes, les défenseurs centraux, Thiago Silva et David Luiz sont eux très bon dans ce domaine, en vu des positions de chacun, cela ne suffit pas à compenser le manque au milieu.
En effet, laisser les deux défenseurs responsables de la relance les pousserait à monter trop haut balle au pied et prendre des risques inconsidérés.
On l’a vu dans chaque match, notamment par David Luiz, le Brésil a été obligé jusqu’à présent soit de sauter une ligne dans la construction, avec de longs ballons vers les attaquants, soit s’en remettre aux arrières, Marcelo et Dani Alves, ce qui reste assez risqué.
Certes, les défenseurs centraux, Thiago Silva et David Luiz sont eux très bon dans ce domaine, en vu des positions de chacun, cela ne suffit pas à compenser le manque au milieu.
En effet, laisser les deux défenseurs responsables de la relance les pousserait à monter trop haut balle au pied et prendre des risques inconsidérés.
On l’a vu dans chaque match, notamment par David Luiz, le Brésil a été obligé jusqu’à présent soit de sauter une ligne dans la construction, avec de longs ballons vers les attaquants, soit s’en remettre aux arrières, Marcelo et Dani Alves, ce qui reste assez risqué.
-Une construction offensive trop pauvre : en attaque,
ce n’est pas beaucoup mieux ; Oscar, censé mener le jeu, est bien timide,
et perd beaucoup de ballon. Tiens Oscar, écoute les conseils d'Aimé, sinon...!
Fred tiens bien son défenseur central et ouvre quelques espaces, mais il n’est pas assez précis dans ses remises et ses contrôles (c’est vrai que c’est difficile d’être au top quand on touche peu de ballons), et il est incapable de se retourner.
Hulk, on ne sait pas pourquoi il joue sur le côté. Sûrement que Scolari l’aime bien et que c’était la seule place restante pour lui dans le 11.
Au final, toutes les attaques reposent sur les accélérations de Neymar et des arrières, ce qui est conforme au style du Brésil, mais tout de même en deçà de ses standards.
Pelé avait Garrincha, Zico avait Socrates (et tout le reste de l’équipe), Romario avait Bebeto, Ronaldo avait Ronaldinho et Rivaldo…
Neymar n’est épaulé que par lui même, et malgré tout son
talent, ça va devenir de plus en plus difficile pour lui au fur et à mesure de
la compétition.
Nos solutions :
-Out Paulinho et Luis Gustavo, laissons place à Hernanes et
Fernandinho, deux joueurs qui font le boulot défensivement et très intelligent
dans les déplacements, capables de percuter balle au pied, avec une bonne
qualité de passe et de relance, une bonne vision du jeu… tout ce qu’il faut à
leur poste et pour pallier les manques de cette équipe quoi.
-Fred sur le banc, Hulk dans l’axe, Ramires à droite
(sachant que ça aurait dû être Lucas…), et Willian à la place d’Oscar.
Comme ça Fred pourra jouer son rôle d’ancien du vestiaire,
Hulk pourra tenir le rôle du pivot, et lâcher un scud ou deux dès qu’il a de la
place, et Willian fera tout ce qu’Oscar ne fait pas, à savoir jouer. Si vous savez pas ce que c'est qu'un scud, regardez ça. Maintenant, vous saurez.
Les points forts :
-Thiago Silva : il n’a pas été magique jusque là, mais
il reste tout de même le meilleur défenseur du monde en ce moment (ce qui n’est
pas étonnant quand on a fait ses classes auprès de Maldini et Nesta), il est le
capitaine de cette équipe, et il va probablement monter en puissance dans la
suite de la compétition.
-Les arrières : À droite comme à gauche, Marcelo comme
Dani Alves, en défense comme en attaque, ils sont là, dans le plus pur style
brésilien, celui d’un ailier frustré qu’on a replacé plus bas parce qu’il était
le meilleur en défense.
Mais quoiqu’on puisse en dire, ils sont là, encore et
toujours, et ça probablement jusqu’à la fin de la compétition et encore après.
-Neymar : Que dire qui n’a pas déjà été dit ? Il
en fait parfois un peu trop, il y a des moments où il pourrait faire la passe
plus tôt… mais au final, il est là pour marquer, pour faire la différence.
En France on sait ce que c’est que d’avoir un joueur qui fait la différence (si vous ne savez pas, demander à Domenech, lui le sait).
En France on sait ce que c’est que d’avoir un joueur qui fait la différence (si vous ne savez pas, demander à Domenech, lui le sait).
Et on sait que quand ce joueur joue juste, l’équipe gagne.
Donc si Neymar joue juste… à vous de terminer.
-Une mentalité de guerrier : Les brésiliens sont chez
eux, à la maison, et à la maison, on ne perd pas.
Question de fierté. Un peu comme un mâle qui protège sa
femelle des autres, l’équipe à domicile protège son stade de la défaite.
Et le mâle est prêt à tout pour dominer.
L’équipe à domicile ne connaît pas la défaite.
Dans sa tête, c’est impossible, elle n’existe pas.
Bien sûr, au coup de sifflet final, elle peut apprendre ce que c’est, mais pas avant.
Comme un groupe de vietnamiens face à des tanks américains, le Brésil va se battre, de manière à ce que personne ne puisse l’envahir.
Et ça c’est dur à contrer.
L’équipe à domicile ne connaît pas la défaite.
Dans sa tête, c’est impossible, elle n’existe pas.
Bien sûr, au coup de sifflet final, elle peut apprendre ce que c’est, mais pas avant.
Comme un groupe de vietnamiens face à des tanks américains, le Brésil va se battre, de manière à ce que personne ne puisse l’envahir.
Et ça c’est dur à contrer.
-Le douzième homme : Le public.
Les compétiteurs savent ce que c’est que le public. Quand
une personne vous encourage de toutes ses forces, elle vous porte.
Alors avec 60 000… autant dire que chacun des joueurs
brésiliens joue sur un nuage.
-Le treizième homme : le 13e homme, il est
sur le terrain, c’est l’arbitre.
On le sait, le pays organisateur est l’ami des arbitres.
On le sait, les arbitres sont mauvais.
On le sait, les arbitres sont mauvais.
On le sait, la vidéo, on l’a utilisé une fois avec Zidane,
mais pour l’avenir, ça risque d’être plus tendu.
Il aura son rôle à jouer à un moment ou à un autre, et
probablement qu’une fois pendant la compétition, mais il aura son rôle à jouer,
on le sait.
C’est pour ça qu’on l’a mis après le public, mais qu’on l’a
mis quand même.
Le point d’équilibre :
David Luiz.
On aurait pu dire Neymar, mais ça aurait été faux, parce que
Neymar est régulier, et bien qu’il soit le meilleur attaquant de cette
sélection, tous les joueurs sont capables de marquer un but.
Non, le point d’équilibre de cette équipe, c’est David Luiz. Pourquoi ?
Non, le point d’équilibre de cette équipe, c’est David Luiz. Pourquoi ?
Parce qu’il joue à un poste clé, en défense centrale, où
l’erreur ne pardonne pas.
Parce qu’il donne tout ce qu’il a, et parfois plus que nécessaire (comme un coude ou un genou), et qu’à chaque match, il est à la limite de ce qui est acceptable (non, la limite n’est pas une morsure, elle se place bien avant).
Parce qu’il donne tout ce qu’il a, et parfois plus que nécessaire (comme un coude ou un genou), et qu’à chaque match, il est à la limite de ce qui est acceptable (non, la limite n’est pas une morsure, elle se place bien avant).
Parce qu’un rouge de David Luiz, ce serait un sacré coup au
moral, et une sacrée plaie pour l’équipe.
Heureusement pour lui, en tant que joueur du pays hôte, il aura probablement l’arbitrage pour lui pendant toute cette coupe du monde, mais attention David, on t’a à l’œil !
Heureusement pour lui, en tant que joueur du pays hôte, il aura probablement l’arbitrage pour lui pendant toute cette coupe du monde, mais attention David, on t’a à l’œil !
Conclusion :
On observe dans cette équipe
favorite un manque de liaison dans le jeu de manière générale. Cependant,
chacun des joueurs est déterminé à tout donner pour la victoire, aussi n’a-t-on
pas une somme d’individualités, mais une équipe de guerriers décidés à combattre
ensemble pour l’emporter, ce qui reste une qualité de la plus haute importance
quand il s’agit de gagner une compétition.
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