L'argentine



NDLR : De même que le Nigeria, on n’a pas vu jouer l’Argentine jusqu’à présent dans ce mondial.
Certes Radio Goal a du budget, il n’en reste pas moins que Radio Goal, c’est aussi une petite radio qui aspire à en devenir une grande.
Aussi nous parlerons seulement de ce que l’on sait, et si l’Argentine passe et qu’on a le temps, on reviendra peut-être dessus par la suite.

L'albiceleste

L'oeil du Nadir :

Les points faibles :

-La compétition : comme souvent en coupe du monde, l’Argentine débute avec un groupe facile, fait des éclats, jusqu’au moment où elle tombe sur un adversaire costaud et se débouchonne complètement.

-La défense : certes, l’Argentine, avec son milieu et ses attaquants, a de quoi tenir la balle pendant 90 minutes sans que l’adversaire ait l’occasion de la toucher en dehors des engagements suivants les buts, derrière, ce n’est pas aussi homogène, et que ce soit le gardien, Romero, qui a peu joué cette saison en L1, ou les défenseurs, il y a probablement moins de confiance aux abords de la surface albiceleste que dans les autres zones du terrain.

Nos solutions :

-Profiter de l’attaque pour marquer énormément de but et ne pas se soucier de la défense.

Le point fort :

-L’attaque. Di Maria, Messi, Aguero, Higuain… si vous ne marquez pas avec une attaque comme ça, c’est probablement que vous jouez contre la France.
 
Aguero on fire !!!
Le point d’équilibre :

-Di Maria : on l’a vu avec le Real cette saison, quand les stars ne répondent pas il est là pour faire le boulot.

Conclusion :
Maradona arrête de sniffer de la coke : Parceque même s'il a laché ta fille, Aguero est meilleur que tu ne l'as jamais été ...

Foot business !!!
L’œil du Franko :

Une équipe qui sent les grillades, un maillot rayé blanc et bleu ciel qui fleure bon les 70's, le meilleur joueur du monde dans l'effectif... l'Argentine sent bon le tube de l'été. Adios les Heinze, Veron et autres Palermo, c'est une albiceleste new look qui se ramène chez les voisins carioca pour rafler la coupe en territoire ennemi.

Il est vrai que rien n'emmerderait plus les brésiliens que si la bande à Tevez soulevait la coupe du monde au Maracana. Pas le même langage, pas le même climat mais un goût de la domination partagé par les deux pays, sûrement dû aux flux migratoires venus des pays germaniques au milieu du 20e siècle.

Ushuaia au coeur du Tyrol ...
Trève d'histoire, c'est le présent qui nous intéresse et le jeu développé par les argentins pendant la phase de poule (3 victoires : Nigeria, Bosnie, Iran) laisse quand même à désirer. Néanmoins c'est ce qui rend cette équipe dangereuse : sans jouer, elle gagne ! Que se passera-t-'il lorsque les gringos se les sortiront ?

Une sélection qui fait moins de bruit qu'en 2010, avec alors à sa tête le vuvuzela Diego M. , mais qui semble pouvoir aller beaucoup plus loin. L'albiceleste a besoin d'un wake up call dans cette compétition, d'un match charnière pour se débloquer et développer un jeu enfin beau à voir et efficace, sans s'en remettre uniquement à Leo Messi, qui a joué les pompiers de service en phase de poule.

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