Le Costa Rica


Pour tous les fans de ballon rond, le Costa Rica était autrefois symbolisé par un joueur : Paulo WANCHOPE.  Attaquant émérite, il a bercé les fans de Manchester City pendant quatre ans, époque ante-qatari.  Aujourd’hui, les deux fers de lance du Costa Rica sont attaquants et se nomment Bryan RUIZ et Joel CAMPBELL.  Le premier a été prêté par Fulham au PSV pendant la deuxième partie de saison, tandis que le premier appartient à Arsenal, club dans lequel il devrait revenir après un bon prêt à  L’Olympiakos.  Ces deux joueurs sont comme le yin et le yang : RUIZ est un fin technicien, un joueur comme on en trouve de moins en moins ressemblant comme deux gouttes d’eau à Rui Costa (pour les nostalgiques de la Fio et de la sélection Portugaise), tandis que CAMPBELL n’aime rien de moins que prendre la profondeur et affiche une pointe de vitesse insolente (qui concurrencerait Obafemi Martins version PES 4 et ses 99 en vitesse).


Cette équipe du Costa Rica que personne ne soupçonnait évoluer à un tel niveau est probablement l’outsider numéro 1 avec la Colombie. Et se plaît à rêver à un exploit à la Grec époque Euro 2004, Grecs qu’elle devra justement écarter ce soir afin de réaliser un exploit historique pour le football costaricain.

Les points faibles :

-Soyons objectifs, une équipe qui sort du groupe de la mort avec 7 points, n’a pas de points faibles ! 

Nos solutions :

Les Costaricains doivent maintenir le niveau proposé lors de la phase de poule afin de battre des Grecs qui joueront le couteau entre les dents. Une bonne mise au vert accompagné d’une VHS des meilleures actions de Paulo WANCHOPE suffira pour leur faire prendre conscience des enjeux de ce match.


Les points forts :

-Bien que méconnu, la défense depuis le début du tournoi donne entière satisfaction, n’ayant encaissé qu’un but en ouverture face à l’Uruguay. Cette défense à trois axiaux, que Mazzarri et son Napoli affectionnait tout particulièrement, manque certes de vitesse mais affiche une belle solidarité et une âpre solidité dans les duels.

-Le front offensif. Avec RUIZ et CAMPBELL, elle dispose de plusieurs cordes à son arc et risque bien de pousser l’axe grec avec Papasthopoulos, le défenseur de Dortmund, à la faute.

Le point d'équilibre :

Bryan RUIZ assurément. Pour les fans de l’eredivisie, le BRYAN est capable de renverser un match sur un coup de patte. La recette est simple : passer la balle à Bryan qui telle Michael JORDAN dans le money time se charge du reste.  6 secondes 6 


Conclusion :
Victoire du Costa Rica. Parce que Paulo WANCHOPE, c’était bien, mais RUIZ-CAMPBELL, ça n’a rien à envier à OLIVE ET TOM. Et n’oubliez pas : tweeter sur RADIO GOAL, la petite radio que aspire à en devenir une grosse.


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