L'après match : Algérie - Allemagne

L'Allemagne comme à la maison  
Devant un public acquis à sa cause, les allemands ont mis du temps à mettre un terme à l'intrigue de ce huitième de finale surprenant. La Mannschaft a joué au rythme d'un épisode de Derrick, long et chiant pendant le temps règlementaire, puis explosif en 3e partie de soirée, une fois les enfants au lit, comme dans une obscure série de RTL9.

Les algériens ont surpris leur monde en marchant sur les allemands pendant les 20 premières minutes. Un pressing étouffant et un jeu rythmé qui ont donné du fil à retordre à toute l'équipe teutonne, allant même jusqu'à marquer un but refusé pour un hors jeu, existant mais de très très peu.

Les allemands se sont ensuite réveillés, non sans une certaine gueule de bois. En avancant à tatons, sans réellement dominer cette rencontre, les hommes de Joachim Löw sont revenus dans la partie et ont repris le contrôle du ballon. La possession ne leur échappera ensuite plus jusqu'à la fin du match et les algériens s'épuiseront, petit à petit, à force de courir après le ballon.



Das sanction ...
Puis vint le temps des prolongations sur un sinistre 0-0. Il n'a pas fallu longtemps pour que teutons se pointent et que André Schürrle viennent ironiquement CRUCIFIER l'excellent Rais M'bohli d'une talonnade à contre temps à la Madjer sur un centre de Thomas Müller. La solidarité algérienne ne suffit plus à compenser la fatigue des fennecs et c'est logiquement qu'Özil vient doubler la mise en seconde période d'extra time profitant de rebonds favorables à la suite d'une frappe de Schürrle à deux minutes du terme.

Les algériens, méritants, viendront sauver l'honneur dans le temps additionnel par Djabou sur un centre parfait de Feghouli au second poteau, mais le match avait d'ores et déjà choisi son vainqueur et c'est donc l'Allemagne qui rejoindra la France, vendredi 4 juillet, en ¼ de finale.

L'homme du match : pour ne pas manquer de respect à des algériens dominateurs et pour ne pas énerver les allemands (c'est jamais bon de les énerver, oh non!), la rédaction de Radio Goal a choisie de nommer ce photographe coiffé d'un sombrero en tant que MVP de cette partie.

Tito à la cam'









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