L'après match : Brésil - Chili



Pour tous les malheureux qui n’ont pas pu écouter Radio Goal hier soir, ou regarder le match, on vous offre un petit récapitulatif de ce qui s’est passé la veille.


Comme on l’avait prévu chez Radio Goal, un match compliqué à négocier pour le Brésil, incapable de relancer et produire du jeu pendant tout le match, ceci étant essentiellement dû au pressing sans relâche des chiliens.

Des chiliens qui récupéraient très haut les ballons, se créant fréquemment des occasions de contre, avec toutefois beaucoup trop de précipitation au début du match.
Après chaque ballon récupéré suivait un centre dans la boîte ou une passe compliquée, dans l’urgence, quand le Chili, avec un peu plus de maîtrise, aurait pu, voire dû, se créer des occasions plus franche.

En réponse, le Brésil, n’a pas proposé grand chose, incapable de relancer proprement, et contraint à sauter en permanence le milieu via de longs ballons de David Luiz vers les attaquants.
Exit le Joga Bonito, place au Kick & rush à l’anglaise. Un retour aux sources pour le pays du football, en quelque sorte.

Malgré cela, le pays organisateur a su se montrer, tout au long du match, dangereux quand il avait le ballon dans le camp adverse, se créant plusieurs occasions notamment via les accélérations de Neymar, un peu trop gourmand dans ce match.
Après avoir perdu une première fois la balle sur un crochet extérieur de trop alors qu’il avait l’occasion de tirer après une course dans légèrement excentré de l’axe du terrain vers la gauche, il prenait cette fois, lancé de la même façon, sa chance du pied gauche, mais écrasait sa frappe, manquant par la même occasion le cadre.
Suivit l’ouverture du score, peu après, du point d’équilibre annoncé de cette équipe, David Luiz, sur un corner tiré par Neymar et dévié au premier poto par Thiago Silva.
Encore une fois, dans le temps fort brésilien, Neymar après avoir crée le décalage dans l’axe d’une passe entre deux chiliens vers la droite, courait au point de penalty pour placer une tête sur un centre de Dani Alves, bien contré par une défense chilienne solide et bien en place.

Le Chili, lui continuait à presser tant qu’il pouvait, et tenait bon derrière. Stratégie qui s’est avérée payante puisqu’elle a permit, après une touche du Brésil à gauche de sa surface, d’intercepter tout de suite le ballon, pour un décalage rapide dans la surface sur Alexis Sanchez, le second point d’équilibre annoncé, qui ne manquait pas la cible, face à une Julio Cesar un peu fébrile.

1-1, score à la mi-temps, qui ne bougera pas jusqu’à la fin du match.
En 2e mi-temps, le Brésil s’est lui aussi installé plus haut, avec un pressing un peu différent puisque les attaquants bloquaient les angles de passes chiliens, et on a vu les deux milieux défensifs, Luis Gustavo et Fernandinho, pressé très haut avec des courses au départ lointain, les milieux défensif et latéraux chiliens.

Au final, les deux équipes n’ont fait que balancer des ballons pours les attaquants, plus ou moins bien exploité par Neymar d’un côté, et Alexis Sanchez de l’autre.
Un grand Alexis Sanchez qui aura porté son équipe de la manière, mais pour qui l’arrivée de la prolongation fut de trop.


Après avoir tout donné pendant 90 minutes, le pressing chilien s’est fait plus délicat, et l’équipe en rouge s’est retrouvée à tenir sa défense du mieux qu’elle pouvait.

Hulk en a profité pour placer quelques accélérations bien senties, et essayer de lâcher quelques scuds, sans succès. Hulk qui s’était vu auparavant réfusé un but (but auquel avait répondu le Chili par une occasion de même facture que sur leur but, mais cette fois détournée par Julio Cesar) sur une main peu évidente après un contrôle de la poitrine dans la surface et un enchaînement d’attaquant somptueux (contrôle de la poitrine en pleine course et frappe enchaînée).

L’arbitre de la rencontre, Alan Webb, a peut-être été floué par la superficie impressionnante du pectoral de l’attaquant brésilien au physique de cube.
Alan Webb qui, fidèle a son habitude, a su tenir le match malgré un arbitrage moyen, un peu laxiste, mais homogène et ne défavorisant aucune équipe.

La plus grosse occasion des prolongations pour le Brésil aura été un immanquable de Jô, coupable d’un mauvais déplacement sur ce centre venu de la gauche, et dont l’entrée, si elle ne l’a pas mis en lumière, aura au moins laissé plus de liberté de mouvement à Hulk.

Du côté chilien, la défense a été à l’honneur, ne lâchant rien. Alexis Sanchez, malgré toute sa volonté, fatigué, n’avait plus la force de mener les contres et perdait ses ballons sur des contrôles devenus un peu plus dur et des contacts eux aussi plus rudes.
Jusqu’à cette incroyable occasion, un contre chilien rondement mené, pour finir avec une frappe du numéro 9 sur la barre transversal.
Au Maracaña, le stade joue avec son équipe, et maintient le pays à flot.

1-1, score après prolongation, et tirs aux buts.

Des tirs aux buts qui permettront à Julio César, jusqu’ici fébrile, de se mettre en valeur, et peut-être de se relancer pour la suite de la compétition.

Le meilleur chilien avec également son gardien et capitaine auteur d’un match solide, Alexis Sanchez ratait son penalty.

Une barre, un leader qui tenu en échec, les signes s’accumulaient en défaveur du chili : les dieux du foot avaient choisi.


La séance est restée serrée, jusqu’à l’ultime penalty chilien, où, encore une fois, le stade a joué avec son équipe. Après la barre, le poto, qui finit d’enterrer dans un dernier coup du sort, les espoirs des guerriers chiliens.

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