Les points faibles :
-L’entêtement de Deschamps à vouloir titulariser certains
joueurs discutables : ici à Radio Goal, on préfère analyser l’équipe
plutôt que les individualités. Mais quand l’équipe marche, il faut voir comment
l’améliorer.
Aussi va-t-on être obligé de parler des sujets qui fâchent.
Jusqu’à présent, quasiment tous les joueurs de l’équipe de
France ont donné satisfaction, mais on ne peut pas s’empêcher de crier
« POURQUOI DEBUCHY ??? »
Franchement, il a beau être au top de ses capacités, quand
on court le 100m en 15secondes, il faut laisser sa place aux autres.
Non mais plus sérieusement, Debuchy est vraiment au top de
ce qu’il peut faire, il est là dans l’engagement, présent dans le duel, il
propose de bonnes solutions en attaque, est dangereux quand il
frappe au but…
mais il est juste trop lent.
Pour l’instant, la France, n’a pas eu à faire face à de grandes oppositions. Debuchy a échappé, suite au turn-over, à la vivacité de l’équatorien Montero qui l’aurait probablement bouffé, mais ne nous y trompons pas, la Suisse avait déjà pilonné sur ce côté droit français, seul endroit où elle était capable de passer. Bien sûr, les largesses défensives de Mathieu ont très bien été couvertes par Varane et Sissoko.
Mais on ne peut pas laisser un couloir à Debuchy, car une
fois devant Podolski, Ozil, ou Neymar, et même avant ça devant la vitesse des
nigérians, ça ne pèsera pas bien lourd.
On le dit et on le redit, on ne peut pas gagner une coupe du
monde avec Debuchy à droite.
L’autre choix qui nous chatouille, c’est celui de
titulariser Koscielny en lieu et place de Sakho, blessé. Koscielny, pas
impérial en préparation, fébrile dans ses entrées… En coupe du monde jusqu’à
présent il a été mauvais sur les longs ballons, et a défendu parfois trop haut,
allant chercher le duel près de la ligne médiane, un peu à l’image de David
Luiz avec le Brésil, le tout sans être très propre dans ses interventions.
En plus, il a une tête bizarre.
-Le manque de stratégie en attaque : encore une fois,
l’opposition n’as pas été terrible jusque là, mais ce problème a commencé à
pointer son nez contre l’Equateur.
La France a trouvé des occasions, mais face à une équipe
bien regroupée derrière, alors que les attaquants ne disposent pas de consignes
particulières en attaque, ils se pourraient bien qu’on les voit se marcher
quelque peu les uns sur les autres.
-Les mauvais gestes : on a vu un certain nombres de
mauvais gestes auxquels on n’était pas habitué et qu’on n’aime pas voir. Des
coups de coudes, des simulations, des joueurs qui s’énervent (Cabaye entres
autres)… pas très joli tout ça. Ça n’apporte rien de bon, et c’est la France
qu’on veut regarder et supporter, pas l’Espagne.
Nos solutions :
-Tuer Debuchy : Quand on sait que sur le banc on a
Sagna, qu’on n’a jamais vu être pris à défaut dans toute sa carrière en équipe
de France, et qu’on voit la vitesse de pointe de Debuchy qui frôle les 12km/h,
on se demande pourquoi Bacary ne joue pas.
À une certaine époque, quand on regardait les matchs de
l’équipe de France, on disait « tu passes pas Lilian ».
Aujourd’hui, on peut le dire, tu ne passes pas Sagna.
Bien sûr, on ne lui demandera pas de nous sortir des doublés dans ces phases éliminatoires, mais tenir son couloir face à n’importe qui sera déjà largement suffisant et au-dessus de tout ce que pourra faire Debuchy.
Aujourd’hui, on peut le dire, tu ne passes pas Sagna.
Bien sûr, on ne lui demandera pas de nous sortir des doublés dans ces phases éliminatoires, mais tenir son couloir face à n’importe qui sera déjà largement suffisant et au-dessus de tout ce que pourra faire Debuchy.
Bien qu’on comprenne le choix de Deschamps sur le plan
offensif et du fait qu’il construise aussi une équipe pour 2016 (Debuchy est
plus jeune, Sagna a déjà plus de 32ans), on le dit et on le redit : On ne
gagne pas une coupe du monde avec Debuchy arrière droit. Et tant qu’à faire, un
Euro non plus.
-Casser une patte à Koscielny : On ne veut pas tomber
dans la maltraitance des joueurs, qu’on supporte tout de même jusqu’au bout
parce qu’ils sont français, mais c’est bien connu, pour l’équipe, il faut faire
des sacrifices.
On a sur le banc Mangala, la sérénité défensive incarné, bon
balle au pied, toujours bien placé, et qui avec Varane, pourrait bien composer
une charnière qui pourrait durer longtemps.
Imaginez, Sagna-Varane-Mangala-Evra, ça a quand même plus de
gueule que le crâne de skinhead de Debuchy et la tête étrange de Koscielny
non ?
Même Zlatan nous dit dans l’oreillette que cette combinaison
le fait flipper.
« M’oubliez pas les gars… »
T’inquiètes Sakho, on ne t’oublie pas, on dit ça tant que tu
es blessé.
-Travailler la coordination des attaquants, des phases
établies. Il n’est pas trop tard pour établir un plan de jeu solide pour les
attaquants, au cas où leur intelligence individuelle et collective ne suffirait
pas à trouver des ouvertures face à une défense solide.
-Arrêter de faire les cons tout simplement. Les mauvais
gestes ne peuvent que desservirent.
Les points forts :
-L’état d’esprit du groupe : on le sait, la victoire
3-0 contre l’Ukraine a été fédératrice, et, les supporters qui ont toujours été
présents le savent, peut-être même qu’une équipe est née avant ça, dans le
discours d’un certain Patrice Evra, souvent décrié à tort, contre la Georgie,
alors que l’équipe de France était mené 1-0 en Georgie à la mi temps pendant
les qualifications pour ce mondial.
On a en tout cas depuis ces deux évènements une équipe
soudée, avec du vécu, l’envie de faire l’effort pour son voisin et de montrer
que OUI, la France est une grande nation du football, contrairement à ce qu’ont
voulu nous faire croire des guignols comme Domenech.
Les joueurs n’ont peur de rien et sont là pour gagner, c’est
ça qu’on aime, et Makélélé le sait bien, la France se doit d’être une équipe de
bonhomme.
C’est cet état d’esprit dont on a besoin en France, et il
est présent dans cette équipe !
-Des contre-attaques éclairs : devant ça va vite, très
vite, avec le jeu en une touche de balle et les courses toujours servies…
Benzema, Giroud, Griezmann, Valbuena… tout ça fonctionne très bien en contre.
-La puissance : dans la plus pure tradition française,
une équipe qui fait preuve de puissance de bout en bout.
On a eu Desailly, Thuram, Blanc, Vieira, Makélélé, Henry, Zidane… tout ça c’était du costaud.
On a eu Desailly, Thuram, Blanc, Vieira, Makélélé, Henry, Zidane… tout ça c’était du costaud.
Maintenant on a Evra, Sakho, Sagna, Varane, Mangala, Pogba,
Matuidi, Sissoko, Giroud… et ça, ça fait mal.
-Selon les joueurs, une grosse défense : si on voit
jouer la défense dont on a parlé plus haut, avec Evra à gauche, Sakho et Varane
dans l’axe (ou Mangala s’il y a besoin d’un remplacement), et Sagna à droite,
sachant qu’on a déjà un trio Cabaye-Pogba ou Sissoko-Matuidi à la récupération,
autant dire que rien ne passera.
Si on nous écoute pas hé bien écoutez… advienne que pourra.
Si on nous écoute pas hé bien écoutez… advienne que pourra.
-Le facteur chance : Rémy, en bonne copie de Thierry
Henry qu’il est, interviendra probablement tôt ou tard pour mettre un but de la
fesse dans la surface au moment où on attend de lui un débordement pour un
centre vers Tréz… Euh Giroud. Tout ça pour sortir l’équipe d’une impasse à la
96e minute évidemment.
Le point d’équilibre :
Didier Deschamps : comme souvent en France, et quelque
soit le domaine, on possède un viviers important de grands talents, il faut
juste leur donner le cadre pour s’exprimer.
Après Vieira-Makélélé, la succession était toute trouvée
dans le duo Lassana Diarra-Diaby, et Raymond, avec tout le talent que l’on
sait, a réussi à nous esquiver cette charnière.
Quand on sait que derrière M’Vila a suivi et qu’on aurait pu arriver à cette coupe du monde avec un milieu M’Vila-Lass-Pogba-Sissoko-Matuidi-Diaby devant la défense que l’on sait, autant dire qu’on ne se serait jamais soucié de l’adversaire en place.
Quand on sait que derrière M’Vila a suivi et qu’on aurait pu arriver à cette coupe du monde avec un milieu M’Vila-Lass-Pogba-Sissoko-Matuidi-Diaby devant la défense que l’on sait, autant dire qu’on ne se serait jamais soucié de l’adversaire en place.
Bref, tout ça pour dire qu’en France, ce n’est pas le talent qui manque (et ne remettons pas tout sur les épaules de la fédération française, ces joueurs ayant connus des fortunes diverses en club), mais son exploitation.
On sait que DD est un gagneur, qu’il a bien fait les choses
jusque là, mais gagner une coupe du monde nécessite une grosse défense, qui
n’est pour l’instant pas fourni (on ne gagne pas une coupe du monde avec
Debuchy à droite), et un grand coach PENDANT le match, capable d’exploiter les
points forts de son équipe et les failles de son adversaire, et capable
d’adapter sa tactique au cours du match.
On sait qu’il en est capable, il l’a prouvé par le passé en
club, reste à savoir s’il est capable de remettre en question ses propres
choix, ceux qu’on a décrit comme discutables, pour tirer le meilleur de
l’équipe et lui éviter une quelconque faiblesse.
Souhaitons lui donc le meilleur, pour l’amour de notre
équipe et de notre pays.
Conclusion :
Même si on ne gagne pas une coupe du monde avec Debuchy…
ALLEZ LES BLEUS !
Chez Radio Goal on vous soutiens depuit le début, et on a
pas attendu France-Ukraine pour être derrière vous.
PS : on n’a pas trop parlé de Cabaye, qu’on a trouvé
moyen jusque là. Certes il se place bien, il n’a cependant pas été très
efficace jusqu’ici à la relance, et on l’a vu contre la Suisse qui a souvent
percé dans l’axe (quand ce n’était pas à droite), sa lenteur peut lui jouer des
tours.
Dans le même temps, on a kiffé sur Schneiderlin, donc on
verrait bien Pogba ou Schneiderlin en milieu défensif comme alternative.
Malgré tout, ce n’est pas la priorité, et on l’aime bien, donc on lui laisse sa chance.
Malgré tout, ce n’est pas la priorité, et on l’aime bien, donc on lui laisse sa chance.
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