L'avant match : Argentine - Allemagne



Argentine - Allemagne, c’est LA finale, que personne n’attendait.

Bon, les allemands, quand même, si.

Par contre les argentins, malgré leur équipe brillante sur le papier, beaucoup moins.

Au final, c’est deux équipes assez similaire qu’on va voir s’opposer.

Chacune s’appuie sur une bonne possession de balle pour essayer faire le jeu, bien que les allemands soient un peu plus complet, puisqu’ils savent aussi bien construire le jeu dans l’axe que sur les ailes, et avec un peu plus de vitesse.

Cela dit, ne nous y trompons pas, l’Argentine s’appuie sur une défense solide puisqu’elle n’a encaissée aucun but dans la seconde phase du tournoi.
Son seul point faible sera probablement son gardien, Romero, peu à l’aise quand il s’agit de capter le ballon, que ce soit sur des tirs ou des ballons aériens, deux domaines où les allemands excellent.
Gare à la faute de main donc.
Rappelons nous tout de même que celui-ci reste sur une bonne note lors de son dernier match grâce au deux penalties stoppés pour offrir la qualification à son équipe.

Mascherano

Bien entendu, l’Argentine va s’appuyer sur son tandem Messi-Mascherano pour faire le jeu et lancer sur les ailes Higuain et Lavezzi (ou Agüero), toujours présent dans les grands matchs.
Si Messi est critiqué après une demi-finale où il a été très bien pris par les bataves, il ne faut pas oublier qu’il joue depuis 6 mois en marchant et qu’en finale de coupe du monde, il va probablement se mettre à courir un peu plus, et que ça peut faire très mal, notamment devant les tours allemandes qui ne sont pas les plus vives du circuit.
Mais reconnaissant le, l’attaque argentine n’est pas la plus effrayante de la compétition, loin de là, ce qui est d’autant plus paradoxale quand on voit les joueurs qui la compose.
Enfin, s’ils sont dépassés dans le jeu, il n’hésiteront pas à commettre comme d’habitude de nombreuses fautes pour empêcher leur adversaire de jouer. De ce côté, l’arbitre italien de la rencontre, peu en vue lors de cette coupe du monde, devra veiller et être un peu plus strict avec son sifflet.

Côté allemand, ce sera toujours la même rengaine, on est bon dans tout les domaines et on cherche à dominer de la tête et des épaules.

La rigeur allemande paye dans tous les domaines ... "lol"
Au final, si on regarde les ingrédients nécessaires à la victoire dans cette compétition, on voit que pour gagner la coupe du monde, il faut généralement :

-Une grosse défense : c’est le cas pour chacune des deux équipes, mais la dernière a avoir encaissé un but est l’Allemagne. Mais le meilleur gardien est allemand.

-Une équipe complète avec de la profondeur de banc, homogène : c’est le cas de l’Allemagne, beaucoup moins de l’Argentine.

-Un grand joueur ou un grand coach : des grands joueurs, l’Allemagne n’a que ça. Du côté argentin, ça n’est pas mal non plus, mais tout de même moins flamboyant qu’outre-Rhin, les plus grands talents se situant en attaque.
Au niveau du coach, on va donner ex-aequo, bien qu’on préfère Löw.

-Battre l’Allemagne : lors des trois dernières éditions, l’Allemagne est toujours sortie contre le vainqueur, autrement dit, l’Allemagne ne peut perdre que face à elle-même, et devra aller chercher sa victoire.

La somme de ces critères joue plutôt en faveur des allemands.

3ème mi - temps façon allemande
Cependant, si on se fie à la règle du « l’équipe qui arrive en ayant encaissé le moins de but jusque là gagne », c’est l’Argentine qui devrait l’emporter, puisqu’elle n’a encaissé que 3 buts (4 buts encaissés pour les allemands).
Et si c’était le cas, on pourra dire que le but d’Oscar contre l’Allemagne n’aura servi qu’à offrir le trophée au rival argentin. Traître.

Mais autant dire qu’on ne voit pas comment, au vu du jeu proposé, l’Allemagne pourrait ne pas gagner, mais qu’on ne voit pas non plus comment l’Histoire pourrait écrire autre chose que Messi en vainqueur de la coupe du monde au pays rival qu’est le Brésil.
Quoique, le football est un sport qui se joue à 11 contre 11, et à la fin c’est l’Allemagne qui gagne, donc au pays du football, l’Histoire pourrait être favorable aux hommes du vieux continents.
Bon, de toute façon, comme on ne veut pas que Messi gagne, qu’on n’aime pas plusieurs joueurs argentins (Mascherano en fait, l’autre barcelonais), et que la France soit sortie pour rien, tous nos encouragements vont à la Mannschaft.

Messi ou la victoire d'une boisson ... heu nation !
Par contre, conseil Radio Goal : évitez de laissez vos enfants devant le match, parce qu’en cas de victoire, les célébrations dans la langue de Goethe pourrait les traumatiser à vie.
Sérieux, ça fait même flipper Al Qaïda ce genre de trucs.

« Ich bin ein hamburger », « ich liebe dich »… si c’est pas des attaques terroristes ça !

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