L'Allemagne



Les points faibles :

-Le foot est un sport qui se joue à 11 contre 11, et à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne. Du coup, on sait pas quoi dire pour les points faibles.
Peut-être les arrières qui ont eu beaucoup de mal face à Ghana.
Ah, si. Physiquement, ils ont eu beaucoup de mal dans les fins de matchs, et face à une équipe qui fait le jeu autant que l’Allemagne le fait et obliges les allemands à courir, il est possible que les joueurs d’Outre-Rhin fatiguent vite.

Notre solution :

-Défendre à 11 quand vous accusez le coup, en étant solidaire, et ça devrait le faire.

Merkel a fond derrière son équipe !
Les points forts :

-Un collectif rodé : Les joueurs allemands sont dotés d’une génération qui s’est formée lors de leur mondial, à domicile, et ont su parfaitement intégrer au fil du temps les quelques pépites qui pointaient, notamment en attaque.
Götze, Kroos, Schurrle, Draxler & co ont rejoint autres Özil, Khedira, Hummels, Boateng, Neueur, Müller, et les plus anciens Lahm et Schweinsteinger, pour former une équipe solide, à la fois jeune et expérimentée, avec un vécu important.
Sans oublier bien sûr, en cas de besoin, le vieux briscard, Miroslav Klose, co-meilleur buteur en coupe du monde avec la légende Ronaldo.
On a donc ici un collectif rompu aux joutes internationales, équilibré en âge, et habitué à jouer ensemble, ce qui rend cette équipe d’Allemagne très difficile à prendre.

-La maîtrise du jeu : évidemment, avec une équipe comme celle-là, l’Allemagne ne peut que maîtriser le jeu.
Et que ce soit avec ou sans le ballon, mené ou meneur, l’Allemagne ne perd pas pied.
Bien sûr, elle préfère avoir le ballon, et quand elle le tiens elle peut battre n’importe quelle adversaire, mais au vu de son expérience en grande compétition, soyons honnête, les allemands peuvent facilement faire face à une ouverture du score adverse et renverser la tendance.

-Müller : c’est l’homme en forme de cette sélection, celui qui marque, digne successeur, bien qu’il ne joue pas vraiment au même poste, d’un Miraslov Klose qui joue son dernier mondial.
Avec sa dégaine d’attaquant allemand des années 70, Müller sait jouer comme son homonyme Gerd, en étant agressif et réaliste devant le but, et s’il est servi convenablement, il saura faire le geste qu’il faut pour la mettre au fond.

L'homme de la sélection Allemande !
Le point d’équilibre :

Sami Khedira : parce qu’il est le seul à jouer son rôle dans cette équipe d’Allemagne et que les autres milieux capables de le remplacer évolue dans un registre différent.
Khedira, c’est un impact physique impressionnant, un milieu défensif capable de récupérer des ballons assez haut sur le terrain, et qui se projette intelligemment et vite devant pour percer les lignes adverses, que ce soit balle au pied ou dans ses appels, un peu à l’image d’un Patrick Vieira en équipe de France.
Un mauvais Khedira, c’est une chance de gagner un peu moindre pour l’Allemagne, qui reste tout de même une équipe très forte.

Conclusion :

Le football est un sport qui se joue à 11 contre 11, et à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne, jusqu’au jour où elle rencontre le futur vainqueur de la compétition.
Et oui, éliminée respectivement par le Brésil, l’Italie puis l’Espagne, vainqueurs respectifs des trois dernières éditions du mondial, ça commence à faire beaucoup pour l’Allemagne… mais c’est dire le niveau requis pour le sortir.

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